Thursday, 21 May 2015

My 2nd day in Nepal : deuxieme jour au Népal

Saturday 2nd May 2015

At my mother's request, I spent my first night in Nepal in one of my aunt's home. I have the feeling she is afraid I will get sick if I stay outside with them.  Before going to bed, I had noticed how empty the normally crowded city is. From 8 pm, there is no one in the streets. Many people have fled the city to go to their native villages in search of news of relatives and friends. As for he other people, if they are lucky enough to still have a house, they sleep on the ground floor, near a door to be able to run outside at the first sign of a tremor. People left homeless after the Nepal earthquake gather in small groups around fires. My family stays in the yard, with neighbors, under a tarpaulin. As there is no electricity, these fires are the only lights in the night.


I wake up early and find a few of my old friends in our old meeting place. Of course, discussions are exclusively about the earthquake, its consequences and their feelings; one of our mutual friends is dead. After a while, my brother Ravi and I go for a walk on Bhaktapur Durbar Square and Taumadi Square (both listed on the UNESCO World Heritage List) to see the damage. It is really heartbreaking to see all the heritage sites so badly hit. Some temples still proudly stand untouched, but many others are either totally destroyed or half collapsed. A few tourists walk around, as stunned as we are. I can't help wondering what is the future of Bhaktapur: tourism is the leading economic sector of the city, and with the touristic sites gone...

On our way back home,we learn that a Nepali relief team has come nearby. I run to the van distributing drinking water. I talk with one of the members of the team and explain the situation of the 25 people leaving in the yard where my family is. The yard is hidden from the road and anyway, the road is not accessible because of the rubbles. I can get two cases of bottled water.I give around the bottles as well as toothbrushes and toothpaste I have brought from France. Too bad I didn't take more. I also distribute medicines I brought with me, collected from friends in France. People suffer from headaches, fever and diarrhea.

My mother wants to recover food and clothes buried in the rubbles. It is to hot and we have to wait until the evening. Even then, we have to proceed very carefully because everything is so unstable. 

Unfortunately, we cannot find anything today. Maybe tomorrow?


This video shows  Bhaktapur Durbar Square and Taumadi Square.



Ma mère me demande de passer la nuit chez une tante ; elle a peur que je tombe malade si je passe la nuit dehors avec eux. Avant de me coucher, j'ai remarqué combien les rues de cette ville normalement si active sont vides. Dès 20h, il n'y a plus personne dehors. Il faut dire que beaucoup d'habitants ont quitté la ville pour regagner leur village natal pour avoir des nouvelles de leur famille et de leurs amis. Quant aux autres, s'ils ont la chance d'avoir encore leur maison, ils dorment au rez-de-chaussée, près d'une porte afin de pouvoir fuir au premier signe d'un tremblement. Ceux qui ont perdu leur maison se regroupent autour de feux. Ma famille est dans la cour, avec les voisins, sous une bˆache. Il n'y a pas d'électricité, et ces feux sont les seules lumières visibles dans la nuit.

Je me lève tˆot et retrouve des amis. Nous ne parlons que du tremblement de terre, de ses conséquences et de leur sentiments. J'apprends la mort d'un ami. Au bout d'une heure, mon frère Ravi et moi parcourrons à pied les places Durbar et Taumadi, hauts lieux du tourisme local. Ces deux places ont valu à Bhaktapur d'ˆetre classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. C'est dur de voir tout cet héritage culturel mis à mal. Quelques temples se dressent encore fièrement, mais beaucoup d'autres sont totalement ou partiellement détruits. Quelques touristes déambulent, aussi abasourdis que nous. Je ne peux m'empˆecher de penser au devenir de Bakhtapur : le tourisme est sa principale activité économique, et avec la disparition des principaux monuments...

En revenant "à la maison", nous apprenons la présence de la premièrre équipe de secours népalaise. Je me précipite vers la camionnette qui distribue de l'eau en bouteille. Je parle à un des membes de l'équipe et lui explique la situation dans laquelle se trouve les 25 personnes qui partagent le sort de ma famille. La cour dans laquelle ils sont est invisible de la rue et de toutes façons, la rue est inacessible à cause des gravats qui la jonchent. Il me donne deux caisses d'eau en bouteille.Je les distribue, ainsi ques des brosses à dents et du dentifrice apportés de France. J'aurais dˆu en prendre plus. Je commence également à distribuer les médicaments collectés en France. Les gens souffrent de diarrhée, de maux de tˆete et de fièvre.

Ma mère voudrait bien récupérer la nourriture et les vˆetements ensevelis sous les décombres. Il fait trop chaud, et nous attendons la soirée. Nous devons procéder avec prudence, car le tas de décombres est très instable. Nous ne trouvons rien. 

Peut-ˆetre aurons-nous plus de chance demain ?

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